Le livre Z de la Métaphysique, consacré à l'étude de la substance et en particulier de la substance sensible, est un des plus obscurs du traité aristotélicien. Sa structure est malaisée à percevoir. Certains chapitres paraissent difficiles à insérer dans la ligne générale de l'argumentation. Sir David Ross, après avoir rappelé le dépeçage auquel s'était livré Natorp et tenté de reconstituer autant que faire se peut l'unité du livre, concède à son prédécesseur que les chapitres 7–9 rompent l'enchaînement des idées perceptible dans la suite des chap. 1–6, 10–12. Il note que les résumés de Z 11. 1037a21–b7 et H 1. 1042a4-22 ne font pas mention du contenu de Z 7–9, mais ajoute qu'Aristote se réfère cependant à celuici en Z 15. 1039b26.¹